(Agence Société Civile Média) – Au Burundi, l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome) n’est pas d’accord avec le budget 2017 voté par les députés en fin de semaine dernière. Un budget qui, ne pouvant plus compter sur l’aide internationale, a fait de l’augmentation de plusieurs taxes l’une de ses principales ressources. Problème, beaucoup de produits de première nécessité sont concernés par cette augmentation. Ce que dénonce l’Olucome.
« Chaque litre qui va être consommé en 2017 sera augmenté de 100 francs par litre », explique, en donnant l’exemple du carburant, le président de l’Olucome, Gabriel Rufyiri, dans des propos relayés par Rfi. « Chaque kilo de sucre qui sera vendu en 2017 sera augmenté de 200 francs ; toutes les boissons y compris bien évidemment la bière. Il y a une volonté manifeste de condamner le citoyen dans une misère », ajoute-t-il.
L’Olucome appelle alors les autorités burundaises à annuler ces augmentations de taxes qui touchent les populations les plus démunies. Elle propose au gouvernement de taxer plutôt les grandes fortunes et les grands propriétaires. Autre chose proposée par l’observatoire aux autorités, le développement du secteur des mines et l’augmentation de la production du café, du thé et du coton.