INTERVIEW: A l’UPF, environnement et développement durable sont aussi une préoccupation

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(Société Civile Média) – Les questions liées à l’environnement et au développement durable ne sont pas que la préoccupation des organisations de la société civile travaillant dans ces domaines. La presse africaine en a aussi fait une priorité. C’est d’ailleurs ce qui explique le thème choisi par l’Union de la presse francophone (UPF) pour son symposium international qui s’est tenu du 30 au 31 mars dernier à Ben Guerir au Maroc. « Médias, environnement et développement durable en Afrique », tel est le sujet autour duquel se sont réunis 150 journalistes membres de l’UPF venus de 27 pays africains et des experts en question environnementale. Dans une interview accordée à Afreepress, Madiambal Diagne, président de l’UPF, est revenu sur la contribution que la presse africaine peut apporter aux questions de l’environnement et du développement durable sur le continent. Lecture !

 

Le symposium international de Ben Guerir est placé sous le thème : Médias, environnement et développement durable en Afrique. L’union internationale de la presse francophone réunit du 30 au 31 mars 2017 à Ben Guerir au Maroc, des journalistes et des participants de 27 pays africains sur la problématique environnementale et autour du thème Médias, environnement et développement durable en Afrique. A quels besoins répond ce symposium ?

Cette rencontre répond d’abord à une préoccupation qui renforce les compétences de ses membres et aussi satisfaire une demande forte de la part des journalistes africains qui, après l’expérience que nous avons eue à Monaco il y a un an de cela autour d’un symposium consacré aux questions d’environnement en direction des pays du bassin de la méditerranée , les journalistes africains avaient souhaité avoir une rencontre pareille pour profiter de cette expertise et de cette compétence pour se renforcer dans un domaine qui devient un domaine crucial et déterminant pour le devenir de l’humanité. Notre devoir c’est de répondre à cette attente là et nous avons monté avec la section de l’union marocaine de la presse francophone et en partenariat avec des organisations comme l’Office chérifien du phosphate OCP et d’autres partenaires, nous avons pu organiser cette manifestation qui regroupe 150 participants venant de 27 pays africains. Cette participation transcende même l’espace francophone et touche d’autres pays de l’espace anglophone en Afrique et nous nous en félicitons.

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Est-ce qu’il faut s’inquiéter aujourd’hui de la question de l’environnement et du développement durable en Afrique surtout ?

Si vous regardez par exemple les présentations qui ont été faites durant ce symposium on se rend compte que l’Afrique est le continent le moins pollueur mais qui malheureusement subit les conséquences d’une pollution produite ailleurs. Donc il est important qu’en Afrique, qu’on soit informé et sensibilisé sur cela pour qu’on puisse par exemple faire entendre la voix de l’Afrique dans cette préoccupation mondiale. Entendre la voix de l’Afrique c’est permettre à ce que les gouvernements puissent exprimer une voix forte et audible et faire en sorte que les populations africaines soient conscientes des enjeux environnementaux pour pouvoir être sur une ligne de protection de l’environnement mais aussi sur une ligne de revendication par rapport aux préjudices qui peuvent être causés et venant d’ailleurs.

Comment peut-on expliquer le constat que vous venez de dégager à l’instant ?

C’est un constat lié à l’industrialisation, au mode de vie qu’on constate mais aussi lié à l’impact des activités humaines dans la déclaration de l’environnement. L’Afrique comme je l’ai dit constitue une zone où il est nécessaire de surveiller la biodiversité, de conserver l’impact environnemental des activités humaines et je pense que cela s’explique par le retard technologique de l’Afrique mais aussi par un souci de promouvoir une volonté politique qui permettra aux pays africains de façon générale de pouvoir investir pour travailler dans la perspective de la préservation de l’environnement.

Qu’est ce qui va être fait après cette rencontre de Ben Guerir ?

Nous envisageons de faire beaucoup de choses, les idées et les ambitions sont là, la volonté de réaliser des actions est là et nous avons le soutien de nos partenaires mais aussi et vraiment le souhait exprimé par nos membres. Ce souhait c’est de participer à développer un programme de renforcement de compétences dans le domaine des activités des journalises et de faire de nos actions les plus attractives que possible , une organisation au sein de laquelle les membres peuvent avoir un plus du point de vue de leur carrière professionnelle et de leurs compétences et aussi du point de vue de développer un système de réseautage qui permet de mettre ensemble des gens et nous pensons que c’est cette dynamique-là qui a été enclenchée depuis quelques années et qui devra l’explorer.