(Société Civile Média) – Alors que le gouvernement avait jusqu’à fin avril pour verser les précomptes prélevés sur les salaires des enseignants, il n’a finalement pas tenu sa promesse. Or, c’est à cette condition que les enseignants avaient accepté reprendre les cours et même les chapitres sautés en temps de débrayage. Le comportement des autorités a donc conduit la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET) a adressé une note à ses deux ministères de tutelle.
Tout en regrettant que « rien n’a été fait en dépit de leur esprit d’apaisement », la Coordination estime qu’ « il est notoirement injuste que l’année soit prolongée pour assurer les cours sans le reversement des précomptes pourtant promis à la veille de notre trêve ».
La CSET se fait par ailleurs menaçant en rappelant au gouvernement qu’ « elle boycottera purement et simplement toute forme d’évaluation, de surveillance, de saisie de notes de bulletins et du cahier de déroulement des deuxièmes trimestre et semestre » si les promesses faites ne sont pas tenues.
Elle demande donc aux autorités de « faire diligence pour régler ce problème afin que l’année scolaire rééchelonnée ne connaisse plus de perturbations ».
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Reste à savoir si le gouvernement cédera.