(Société Civile Média) – Les organisations de la société civile continuent de réagir à l’arrestation de Foly Satchivi, président de la Ligue togolaise des droits des étudiants (LTDE), et certains de ses camarades suite aux manifestations estudiantines des 14, 15 et 16 juin. Ce lundi, c’est la Ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH) qui sort du silence pour exiger leur libération.
Dans un communiqué rendu public ce lundi, l’association de défense des droits humains dit condamner rigoureusement ce qu’elle qualifie de répression « barbare, primitive, infamante et sauvage » qui a causé des « blessés graves ». Le communiqué indique que “les forces de l’ordre ont poursuivi les étudiants jusqu’à leurs derniers retranchements dans les cités et résidences universitaires, au-delà même du campus, au carrefour de Lomégan et celui de GTA”. Et d’ajouter qu’ “au cours de leurs descentes musclées et punitives, les forces de l’ordre ont sérieusement pris à partie des étudiants qu’ils ont méchamment molestés et indignement fait passer à tabac”.
Considérant l’ampleur de la situation, le président de la LTDH, Raphaël Kpandé-Adzaré, et son bureau exécutif interpellent vivement les autorités togolaises (ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ministre de la Sécurité et de la Protection civile) et le président de l’Université et leur demande de faire respecter les franchises universitaires.