(Société Civile Média) – Le Mouvement Martin Luther King en avait fait cas en mai dernier. Presque deux mois après, cette association remet sur le tapis ce sujet qui, d’après elle, est très préoccupant : la situation des enseignants volontaires au Togo. Dans une déclaration rendue publique ce jeudi, le MMLK invite le gouvernement, non seulement à leur verser leurs arriérés d’aide, mais aussi à accélérer le processus de leur intégration dans la fonction publique. Lecture !
Le Mouvement Martin Luther King ne cesse d’exprimer ses vives préoccupations relatives aux conditions misérables des enseignants volontaires (EV) et demande au gouvernement d’œuvrer pendant ces vacances afin de trouver des solutions efficaces et durables.
En effet, les enseignants volontaires, recrutés par les écoles d’initiative locale, depuis des années, restent et demeurent utiles à notre système d’éducation et d’enseignement. Car ils ont comblé et continuent de combler le vide laissé par la non-couverture par l’Etat de toute l’étendue du territoire des infrastructures scolaires publiques.
Raison pour laquelle, le MMLK, estime qu’il faut une attention particulière à cette catégorie de citoyens patriotes engagés pour la cause nationale mais pourtant vulnérables et laissés pour compte. Il a fallu attendre jusqu’en 2010 pour que le gouvernement Togolais décide de leur allouer une aide annuelle de 90 mille francs, ce que le MMLK a salué compte tenu de son caractère humanitaire et social. Malgré l’insuffisance de cet accompagnement financier, il n’en demeure pas moins utile étant destinée à soulager et à réduire un tant soit peu leur situation misérable.
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Malheureusement, cette lueur d’espoir n’a été que de courte durée et son élan s’est vu briser par les arriérés de 2015, 2016 et de 2017. Depuis, la situation s’est muée en silence radio et personne ne s’en préoccupe. Alors que les conditions des enseignants volontaires se détériorent, le flou et la confusion s’entretiennent quant au maintien ou la suppression éventuelle de cette aide annuelle.
Pour le MMLK, il s’avère indispensable que le gouvernement affiche clairement sa position sur le sujet. Toutefois, quel que soit l’issue, le MMLK exhorte le gouvernement à verser les trois ans d’arriérés ( 2015, 2016 et 2017 ) pendant ces vacances pour motiver ces vaillants patriotes, dévolus sans intérêt à la cause nationale dont leur apport à l’ éducation est à saluer et à encourager. Le MMLK invite le gouvernement à poursuivre et à accélérer le processus d’intégration dans la fonction publique du reste des enseignants volontaires à travers un concours national accessible et favorable à tous.
Lomé, le 3 août 2017
Le Président, Pasteur EDOH KOM