(Société Civile Média) – Lancé le 3 mars dernier, le projet « Do no Harm » initie ses premières activités. A l’initiative des responsables de ce concept, s’est tenu ce mercredi à Lomé un atelier de réflexion sur les différentes formes de revendications sociales et leurs impacts économiques. Une rencontre dont l’objectif était d’informer les participants, notamment les centrales syndicales et les fédérations et associations de syndicats d’enseignants sur le principe « Do no Harm ».
Ainsi, les participants ont été outillés sur les liens entre la jouissance du droit constitutionnel de revendication et les impacts économiques et les avantages et inconvénients des différents modèles de revendication. Ils ont également approfondi la réflexion sur les impacts économiques des modèles de revendications en vigueur au Togo et établi une feuille de route pour amener toutes les centrales syndicales à «une approche inclusive des revendications » avec faible impact économique.
Tout en estimant que les différentes revendications ne doivent pas perdre de vue leurs impacts négatifs sur l’économie nationale, le secrétaire général de la Fédération des Syndicats de l’Enseignement du Togo, Kanitom Joseph n’a pas manqué de souligner le bien-fondé de l’atelier. Pour lui, cette rencontre permis de mettre les uns et les autres dans l’esprit de « Do no Harm » , de réfléchir, faire des propositions et recommandations afin que l’on puisse réclamer ses droits sans brimer ceux d’autrui.
« Nous voulons appeler tous les acteurs syndicaux à réfléchir sur un certain nombre de choses qui pourront conduire à faire moins mal à la société et à l’économie », a fait savoir M. Kanitom.
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A l’heure où le front social est en ébullition, il est nécessaire de sensibiliser les uns et les autres et de les amener à réfléchir sur les procédures utilisées au cours des revendications, à les conscientiser sur la nécessité de mener des revendications plus humaines pour pouvoir favoriser le vivre ensemble.
« Nous n’avons pas une solution magique, c’est pourquoi nous avons opté pour une méthodologie qui permet aux uns et aux autres de réfléchir et de faire des propositions que nous avons validé et adopté. Et à travers cela, nous espérons que les gens vont changer de mentalité et adopter des comportements idoines qui permettent d’avancer dans le vivre ensemble », a souligné de son côté Gabriel Batawila, président de l’Union des Organisations Non Gouvernementales du Togo (UONGTO).
Le projet « Do no Harm », il faut le rappeler, se fixe comme objectif de contribuer au changement des comportements, attitudes et langages empreints de violence et de destruction au cours des revendications socioprofessionnelles, sociopolitiques sur les lieux de travail, dans les établissements scolaires et universitaires, les hôpitaux et centres de santé, les marchés, la circulation, les cellules familiales et les lieux de culte pour un meilleur vivre ensemble et un paix durable au Togo.