Atelier régional sur le Projet VFDM : Les acteurs formulent des recommandations à la fin des travaux

Jean de Dieu SOVON
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(Société Civile Médias) – Désormais les six pays ayant en commun le bassin de la Volta et l’Autorité du bassin de la Volta (ABV) disposent des recommandations pouvant leur permettre d’améliorer la gestion des inondations dans la région. Ces recommandations sont à mettre à l’actif des acteurs impliqués dans le projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta » (VFDM).

L’ensemble des parties prenantes se sont réunies à Lomé du 13 au 14 mai 2024 pour une rencontre d’évaluation régionale des avancées réalisées dans le cadre dudit projet. Mis en œuvre pendant cinq ans, de juillet 2019 à mai 2024, le projet est financé par le fonds d’adaptation à hauteur de 8 millions de dollars.

Nous nous sommes retrouvés avec les acteurs clés de la gestion des risques des inondations, des sécheresses des six pays du bassin de la Volta, mais également certains acteurs du niveau régional, lorsque l’on est à l’échelle du bassin de la Volta. Nous avons essayé de faire le point de ce qu’il y a eu comme notamment bonne pratique développée dans le cadre du projet intégré la gestion des inondations et de la sécheresse et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta”, a fait savoir Kocou Armand HOUANYE, Secrétaire Exécutif du Partenariat Mondial de l’Eau pour en l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO).

Durant deux jours, les acteurs du bassin ont pu passer en revue les bonnes pratiques documentées par les consultants, mais également faire une revue de tout ce qu’il y a comme politique, mais également plan et directive de la réduction des risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique. 

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Donc des recommandations importantes ont été faites par les acteurs. C’est vraiment d’affiner les bonnes pratiques identifiées, mais également c’était de mettre l’accent sur comment amener les États à allouer davantage de ressources à partir des budgets nationaux pour mieux prendre en main la réduction des risques de catastrophe et les actions d’adaptation au changement climatique ”, ajoute le Secrétaire Exécutif du Partenariat Mondial de l’Eau pour en l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO).

Ces recommandations émanent des différents acteurs des six pays ayant en commun le bassin de la Volta. Il s’agit, à l’endroit des pays, de mobiliser les ressources financières à l’interne pour la mise en œuvre des activités de réduction des risques de catastrophe  ; d’élaborer des projets pour la mobilisation des ressources financières ; d’ opérationnaliser les protocoles de diffusion de l’information et de partage de données ; de construire une synergie des communautés scientifiques autour de la conception et de l’optimisation des outils de collecte et de traitement des imageries satellitaires ; de mettre en place un cadre de concertation pour la pérennisation des bonnes pratiques ; et d’opérationnaliser le groupe des médias du bassin de la Volta.

Pour l’ensemble des participants, ce projet a permis d’aider les États à renforcer, à densifier le réseau de collecte des données sur l’eau et le climat à travers des stations qui ont été mises en place et autres. Il a également permis de préparer un autre projet qui permettra d’aller vers des actions concrètes de terrain qui n’étaient pas pour autant bien dosés dans le cadre de ce projet.

La clôture est prévue dans la semaine du 17 juin prochain à Accra au Ghana.