Togo : L’OTR, plus un problème qu’une solution selon le GRAD

luzdelsol668
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(Agence Société Civile Média) – Décriée par une bonne partie de l’opinion togolaise, l’OTR (Office Togolaise des Recettes) ne fait pas non plus l’unanimité chez certaines organisations de la société civile. C’est le cas du GRAD (Groupe de  réflexion et d’action pour le dialogue, la démocratie et le développement) qui, lors d’une conférence de presse organisée en début de semaine, a convié les autorités togolaises à revoir la mission et le fonctionnement de cette structure.

Tout en indiquant qu’avec l’OTR, le débat fiscal n’est pas assuré au Togo, le GRAD estime que cette office est plutôt devenue une structure de recouvrement. Et d’ajouter, en énumérant les insuffisances de la structure dirigée par Henry Gapery, qu’il y a des problèmes au niveau des textes juridiques qui régissent le fonctionnement de l’OTR.

« Quand vous dites  organe, c’est le commissariat et non commissaire et quand on nous dit le commissaire et la direction rattachée c’est du jamais vu », a fait remarquer Dan Afidégnon, responsable de la Commission juridique au sein du GRAD. Et de convier les autorités togolaises à corriger les choses pour permettre à l’OTR de mieux fonctionner. « Il faut que les autorités se ressaisissent et mette l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».

Par ailleurs, le GRAD s’insurge contre le fait que le patron de l’OTR soit un anglophone ne parlant ni ne comprenant français, la langue officielle du Togo. « Si cela ne tenait qu’à nous, l’OTR doit être ôté du paysage togolais. Mais ceux qui l’ont amené par contrebande doivent savoir s’il faut le bannir ou le réajuster avec des compétences», a indiqué Dan Afidégnon pour qui le fonctionnement de l’Office est en violation avec la constitution togolaise.

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