Côte d’Ivoire : Que retenir du séminaire de Jacqueville sur l’état de la démocratie en Afrique de l’Ouest et au Maghreb ?

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – En Côte d’Ivoire, enseignants-chercheurs, intellectuels, activistes, journalistes et responsables d’organisations engagées échangent sur les acquis et les échecs de la démocratie en Afrique de l’Ouest et au Maghreb. La rencontre, tenue les 22 et 23 avril 2024 à Jacqueville (60 km d’Abidjan), a servi de plate-forme d’échange, de partage d’expertise et d’expérience, avec l’objectif de créer un espace de réflexion sur les enjeux démocratiques dans la région. Elle a été organisée par le Laboratoire Afrique de l’Ouest et du Maghreb de la Fondation pour l’Innovation de la Démocratie, en partenariat avec INADES.

Contexte et Objectifs du Séminaire

Le séminaire avait pour thème principal : “L’état des lieux de la démocratie en Afrique de l’Ouest et au Maghreb”. Les discussions ont porté sur l’état actuel du processus de démocratisation, ses limites et ses possibilités. Les participants ont exploré comment ces démocraties évoluent dans un contexte où la stabilité politique et sécuritaire reste fragile, en particulier dans la région sahélienne.

Lors des travaux de groupes

Arthur Banga, directeur du Laboratoire Afrique de l’Ouest et du Maghreb, et Jean Marc Segoun, représentant de la Fondation basée en Afrique du Sud, ont accueilli cet événement avec l’idée de créer un espace d’échange respectueux des valeurs des différents peuples et États concernés. Le séminaire visait également à identifier des pistes de gouvernance et des solutions alternatives pour aider les dirigeants actuels à faire face aux défis du moment.

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Diversité des thèmes et des participants

Les discussions ont abordé plusieurs thèmes clés, notamment :

  • L’état des lieux de la démocratie en Afrique de l’Ouest : Les participants ont examiné les acquis, les échecs et les leçons à tirer de l’expérience démocratique dans la région.
  • Les régimes militaires et leurs défis pour la démocratie : Des réflexions sur les implications des coups d’État militaires et la recherche de solutions pour maintenir des gouvernances démocratiques.
  • L’impact du numérique sur la démocratie : Comment les technologies numériques influent sur la participation citoyenne, la diffusion de fausses informations et l’accès à l’information.

Le séminaire a vu la participation d’enseignants-chercheurs, d’intellectuels, d’activistes, de journalistes et de responsables d’organisations engagées venant de divers pays comme la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, le Bénin, le Togo, le Niger et la Guinée. Cette diversité a permis des discussions riches, mettant en lumière des expériences variées et des approches différentes pour renforcer la démocratie.

Frédéric Tsatsu de la JUNA

Le Togo était représenté par le Conseil de Dialogue et de Coopération Togo France, avec deux participants remarquables : Frédéric Tsatsu de la Jeunesse Unie pour une Nouvelle Afrique (JUNA) et André Kangni Afanou du Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH). À la fin de l’atelier, ils se sont exprimés sur la richesse des échanges et la possibilité d’apprendre des expériences de leurs collègues d’autres pays, tout en partageant leur propre expérience pour renforcer la démocratie au Togo.

J. Tsatsu et A. K. Afanou (2e et 3e à partir de la gauche) avec d’autres participants au séminaire

Le séminaire de Jacqueville a été un succès, offrant une tribune pour débattre des défis et des opportunités liés à la démocratie en Afrique de l’Ouest et au Maghreb. Les réflexions engagées et les échanges entre participants de divers pays ont jeté des bases solides pour de futurs dialogues et actions visant à renforcer la démocratie dans la région. Alors que des défis persistent, cet événement a mis en lumière l’importance de la collaboration et de l’innovation pour bâtir des systèmes politiques plus robustes et durables.

Photo de famille