Togo-Education: CSET et FESEN accusées de laisser croupir trois élèves en prison !

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – La Coordination des élèves et étudiants du Togo (CEET) est en colère. Elle ne comprend pas le silence des enseignants et des syndicats de l’enseignement face au refus des autorités de libérer les trois élèves arrêtés à Dapaong il y a une semaine alors qu’ils manifestaient avec d’autres camarades pour réclamer le retour de leurs professeurs dans les classes. Foly Satchivi, le coordonnateur de la CEET, est d’autant plus en colère qu’il estime que la CSET (Coordination des Syndicats de l’Education  du Togo) et la FESEN (Fédération Nationale  des Syndicats de l’Education Nationale) ont les moyens et la possibilité de mettre la pression sur les autorités pour la libération de Gbiak Mindabe, Kanloklare Sayabia et Kanfoire Kinanssoa.

« J’accuse tous les enseignants et enseignantes du Togo pour avoir laissé dormir en prison pendant 5 jours ces élèves arrêtés pour la cause enseignante. Je vous accuse tous parce qu’à l’heure actuelle, vous avez la possibilité d’exiger la libération immédiate et sans condition de mes camarades. Je vous accuse pour votre silence complice », écrit-il. « Hier quoiqu’ils puissent se révolter contre vous, ils vous ont soutenu et ont permis d’attirer tous les projecteurs sur vos revendications. Seuls les élèves ont perdus dans cette histoire, mais en aucun cas ils ne vous ont accusé, Ils vous ont soutenus, Inhalant des gaz lacrymogènes, subissant le coup des menaces et des matraques », déplore Foly Satchivi.

« Emprisonnés pour que vous ayez gain de cause. Ce matin, les parents d’élèves très remontés contre vous, intimes l’ordre à leurs enfants de ne plus vous soutenir. Comment avez vous pu laisser l’ennemi entrer par la grande porte, Si vous n’agissez pas d’ici demain, les conseils des parents gouverneront le cœur pétri et abattu des élèves et plus jamais ces élèves au nom de la solidarité à leurs camarades de Yembour arrêtés, torturés et maltraités ne vous soutiendrons plus », ajoute le responsable de la CEET qui appelle les enseignants à exiger la libération de ces trois élèves avant la poursuite des cours et de toute autre négociation.