Togo-Manifestations du PNP: Le CGDPC appelle à “situer les responsabilités”

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – La répression de la marche pacifique des militants du PNP (Parti Nationaliste Panafricain) à Lomé, Anié, Sokodé, Bafilo et Kara fait réagir le Centre pour la gouvernance démocratique et la prévention des crises (CGDPC). Dans un communiqué rendu public ce samedi et dont l’agence Société Civile Média a obtenu copie, cette organisation, tout en exprimant son “profond attachement aux manifestations pacifiques comme mode d’expression reconnu par la Constitution”, n’a pas caché son indignation “face à la vague de répression meurtrière qui s’est abattue sur les manifestants tout comme les réactions dommageables imputées à ces derniers”. Elle appelle donc le gouvernement à faire la lumière sur les faits et à situer les responsabilités. Lecture !

COMMUNIQUE RELATIF A LA REPRESSION VIOLENTE DE LA MANIFESTATION PACIFIQUE DU PNP

Le CGDPC tient à faire part de ses condoléances à toutes les familles victimes ce jour de l’incapacité du Gouvernement togolais à préserver la vie des citoyens en bon père de famille.
Suite aux différents incidents rapportés sur toute l’étendue du territoire national dans le cadre de la marche organisée par le PNP le samedi 19 août 2017, le CGDPC exprime vigoureusement son indignation face à la vague de répression meurtrière qui s’est abattue sur les manifestants tout comme les réactions dommageables imputées à ces derniers.
Le CGDPC tient pour responsable le Gouvernement à travers le Ministre de l’intérieur qui n’a pas été en mesure d’assumer son mandat de protection des civils.
Par ailleurs, il est fait état de possibles violations de droits de l’homme en cours à travers des arrestations et détentions arbitraires ou des enlèvements.
Le CGDPC invite le gouvernement à faire toute la lumière sur ces incidents et à situer les responsabilités pour la lutte contre l’impunité.
Le CGDPC exprime son profond attachement aux manifestations pacifiques comme mode d’expression reconnu par la constitution. Toute tentative d’étouffer l’expression populaire par des justificatifs hérétiques d’ordre public immatériel ou de recours à des méthodes répressives policières violentes ne fera qu’aggraver la fracture sociale.
Une fois de plus, le CGDPC exprime toute son empathie aux victimes et à leur famille respective

Fait à Lomé le 19 Août 2017,

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Le Président du Conseil d’Administration

Mohamed MADI DJABAKATE