(Société Civile Média) – Le constaté est général. Depuis un certains temps, nombreuses sont les organisations qui ont de plus en plus du mal à trouver des financements pour leurs activités. Cette situation tend donc à ralentir leur élan et la mise en œuvre de leurs projets sur le terrain. Voilà qui explique l’atelier de formation de deux jours organisées les 28 et 29 août par la Fédération des Organisations Non Gouvernementales au Togo (FONGTO).
Initié à l’endroit de ses membres et non membres, cette rencontre a été l’occasion de trouver les voix et moyens et les stratégies pouvant permettre aux ONG de rechercher des financements innovants. Elle avait pour objectifs de renforcer les capacités des participants dans la rédaction des projets innovants ; recadrer les projets identifiés par les différentes commissions thématiques et assimiler les exigences des financeurs et les étapes des levées de fonds.
« Aujourd’hui, les financements classiques sont devenus quasiment inexistants aussi bien pour l’Etat que pour les organisations de développement. Il faille alors trouver de nouvelles alternatives et les financements innovants sont la voie indiquée. Mais pour arriver à les trouver, il faut d’abord être outillé pour en connaître les rouages. Voilà qui nous a amener à faire appel à un consultant international venu du Canada et qui a aidé la FONGTO, ses membres et certaines organisations non membres à avoir un cadre incubateur de projets innovants capables de bénéficier de financements innovants. C’est à cela que nous nous sommes attelés durant les deux jours d’atelier », a indiqué Elom Koffi Noutépé, directeur exécutif de la FONGTO.
Pendant les deux jours, les participants ont été éclairés sur les types de nouveaux financements à trouver et comment rédiger les appels à projet pour pouvoir en bénéficier. Ils ont également appris comment faire la veille sur internet pour savoir si les appels ont abouti.
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Par ailleurs, le consultant canadien a pris soin d’apprendre aux participants comment obtenir des subventions en se conformant aux besoins de leur organisation. Ces derniers ont également examiné les problèmes juridiques et politiques critiques et appris comment inspirer la confiance des bailleurs de fonds et éviter les mauvais audits et les coûts refusés. Une liste des organisations de financements des ONG leur a été distribuée et servira à ceux d’entre eux qui seront très prochainement en quête de partenaires.
Désormais armés pour aller à l’assaut des financements innovants, les participants ne peuvent qu’être satisfaits de cette rencontre.
« Je remercie la FONGTO, notre organisation faîtière, de nous avoir permis de nous rencontrer entre Ong togolaises et étrangères. Nous avons échangé sur la mobilisation des ressources qui constitue un point faible pour nos organisations. Et c’est une très bonne initiative parce que ça nous a permis de revoir les fondamentaux de l’écriture d’un projet et d’apprendre comment avoir les sources potentielles de financement. Le formateur a mis gracieusement à notre disposition le répertoire des financeurs et des fondations que nous pouvons saisir pour le financement de nos activités sur le terrain », s’est réjoui D’Almeida Viamé de l’Organisation National pour l’Accessibilité, le Travail et l’Emploi des personnes handicapées (ONATEPH).
« Cette formation organisée par la FONGTO à notre endroit est la bienvenue parce qu’en ces moments, la mobilisation des ressources est un défi majeur pour les ONG et les organisations de la société civile. Ces deux jours ont donc été un moment d’échanges enrichissants entre nous les participants. Et le consultant, qui maîtrise bien son domaine, a su partager avec nous les réalités, les contraintes et les éléments que recherchent les partenaires notamment les partenaires techniques et financiers du monde anglo-saxon. Personnellement, je pense que si nous mettons en pratique ce que nous avons appris, nous arriverons à relever ce défi pour avoir ne serait-ce qu’un début de financement de la part de ces partenaires », a confié de son côté Afelete Kossi Atigaku, Directeur exécutif de l’organisation Conseils Gestion Appui aux Territoires Initiatives des Collectivités pour la Bonne gouvernance (CONGAT/ICB).
Et d’ajouter que l’autre atout de cet atelier de deux jours a été la rencontre et les échanges qu’il y a eus entre les organisations participantes. « Nous allons poursuivre avec l’élan qui vient de naître de notre participation à cet atelier parce qu’un des éléments importants pour avoir des financements aujourd’hui c’est de ne pas postuler seul. Plus on se met ensemble avec des expertises différentes, plus on est sûr d’avoir un projet de bonne qualité et donc un financement », a souligné Mr Atigaku.