(Société Civile Médias) – Pour sa dernière rencontre mensuelle de l’année 2022, Solidarité pour l’épanouissement des femmes commerçantes du Togo (SEFECTO) a choisi de donner à ses membres l’opportunité d’en savoir un peu plus sur les droits de la femme. Ceci, avec la contribution des responsables de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). C’est donc autour de ce sujet que l’association a réuni ses femmes ce 13 décembre à son siège à Lomé.
La rencontre avait pour objectif d’outiller les membres de l’association, particulièrement les femmes de SEFECTO, sur les fondamentaux en matière de droits des femmes. La délégation de la CNDH, conduite par Jacqueline Atitso, vice-présidente de l’institution, a donc entretenu les femmes de SEFECTO sur le sujet.
« Nous avons essayé de faire un bref historique des droits des femmes avec un accent particulier sur la déclaration de Beijing, son plan d’action, les objectifs du développement durable en passant par les OMD et un clin d’œil à la génération égalité. Fondamentalement, nous avons entretenu les femmes sur les enjeux et les défis en matière de promotion et de protection des droits de la femme », explique Mme Atitso.
Le message des responsables de la CNDH a notamment tourné autour des violences basées sur le genre, les grossesses précoces, les mariages des jeunes filles, et l’autonomisation de la femme. Les différentes questions posées et les débats qui ont suivi la présentation confirme tout l’intérêt que ces femmes portent aux questions liées à leurs droits.
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« Les violations des droits des femmes deviennent récurrentes dans notre société. Les initiatives sont légions pour leur réduction mais nous sommes encore loin de cet idéal. Nous disons merci à la délégation de la CNDH pour ces riches échanges et nous osons croire que le message est vraiment passé », espère Aflimba Johnson Comlan Cataria, présidente de SEFECTO.
Notons que le mois de décembre est souvent consacré à la lutte contre les violences faites aux femmes. Et il est recommandé à toutes les organisations de défense des droits de la femme de faire 16 jours d’activisme, à travers des sensibilisations, des campagnes d’informations sur les questions de violences basées sur le genre. Cette rencontre mensuelle de SEFEECTO, qui est la dernière de l’année 2022, s’inscrit dans la droite ligne de cette initiative prise au niveau mondial.