(Agence Société Civile Média) – Quels mécanismes pour permettre à la société civile francophone de recevoir les financements du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme ? La question sera débattue au cours d’un atelier qui se tiendra du 20 au 22 février prochain à Brazzaville au Congo. Organisé dans le but d’affermir les capacités des organisations de la société civile et des communautés des pays en Afrique francophone dans leur implication dans les processus d’intervention du Fonds mondial, la rencontre réunira environ 45 participants issus pour la plupart des organisations de la société civile de la plateforme de coordination et de communication pour la société civile et les communautés en Afrique francophone (PRF). Le Bénin, le Burundi, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo- Brazzaville, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée Equatoriale, Madagascar, la Mauritanie, le Mali, le Niger, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Sénégal, le Tchad et le Togo seront représentés.
A en croire Adiac-congo, l’atelier résulte d’une étude sur l’accès à l’information et à l’assistance technique sur le nouveau modèle d’intervention du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme. Une cartographie de la situation des pays de la zone concernée est en cours de réalisation pour permettre aux acteurs de saisir ses outils. Cette cartographie permettra « la maitrise des acteurs et les dynamiques de la société civile pour établir les bases d’un appui adapté des communautés dans les différents pays ». Les résultats de cette cartographie ainsi que l’étude de l’évaluation des besoins de la société civile en information sur le Fonds mondial et l’assistance technique seront développés au cours de cet atelier.