Togo – Droits Humains : 25 acteurs renforcent leurs connaissances à la 5e édition des « Universités citoyennes du Mandé »          

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) continue d’accroître le vivier des acteurs outillés et aptes à relever les défis de la promotion et de la protection des droits humains au Togo. Il a lancé, ce mardi 13 août, la cinquième édition des « Universités Citoyennes du Mandé ». La formation, qui va durer deux mois, est organisée en collaboration avec l’Institut de Formation et de Recherche pour le Développement Durable (IFORDD) et la Plateforme Citoyenne Justice et Vérité (PCJV).

D’après les organisateurs, il s’agit, à travers cette nouvelle session, de renforcer le niveau de connaissance de 25 participants sur les différentes stratégies et compétences à mettre en œuvre pour assurer le monitoring et la défense des droits de l’Homme, la lutte contre l’impunité, et la gouvernance locale.

Table d’honneur lors du lancement de la formation.

Sont concernés par cette formation, les étudiants, les acteurs de la société civile, les acteurs des institutions publiques et privés, les acteurs étatiques et tout citoyen apte à suivre la formation.

« Tous les acteurs qui estiment qu’ils ont besoin de ces notions pour pouvoir mieux faire leur travail ou agir en tant que meilleur citoyen sont invités à venir prendre part à cette formation », explique Ghislain Koffi NYAKU, Directeur exécutif du CACIT.

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D’après M. NYAKU, les objectifs de cette cinquième édition sont clairs et ambitieux. D’abord, améliorer les compétences des participants en matière de défense des droits de l’Homme, de lutte contre l’impunité et de gouvernance locale, puis renforcer leurs capacités pour protéger les droits humains et les doter des outils nécessaires pour identifier et résoudre les défis dans ce domaine.

Par rapport aux éditions précédentes, cette nouvelle édition se distingue par son approche plus ciblée et ses améliorations substantielles.

« Nous avons renforcé notre réseau de partenaires, tant étatiques que non étatiques, en faisant appel à des spécialistes des droits humains, de la sécurité et de la justice, ainsi qu’à la CNDH, la HAPPLUCIA, et divers acteurs de la société civile pour enrichir la formation sur ces thématiques », indique Ghislain Koffi NYAKU, Directeur exécutif du CACIT.

Vue des participants au lancement.

En quatre éditions, les « Universités Citoyennes du Mandé » ont permis de former et de rendre aptes 95 défenseurs des droits humains et autres acteurs liés à cette thématique. Des efforts qui méritent d’être soutenus dans la mesure où ou les organisations de défense des droits humains continuent d’avoir besoins des ressources humaines compétentes pour les aider à relever les défis liés à leur travail.

« Les retours que nous avons depuis que nous avons commencé cette formation nous confortent dans l’idée que l’initiative est louable. Il y a des jeunes qui ont été formés et qui travaillent aujourd’hui dans d’autres organisations de la société civile. Même des membres de la CNDH ont suivi cette formation et cela leur a permis de mieux faire leur travail au sein de leur institution. Tout cela constitue la preuve que cette formation donne une plus-value à toute personne qui vient la suivre », se réjouit le Directeur exécutif du CACIT.

Pour assurer une formation de haute qualité et répondre aux besoins variés des participants, le CACIT poursuit le renforcement de son partenariat avec l’IFORDD, un institut de la place qui offre des formations académiques en matière de décentralisation et de gouvernance locale. Ce qui apporte un plus. Cette structure compte donc mettre tout en œuvre pour la réussite de la session de cette année.

« Nous déploierons notre pédagogie pour clarifier, étape par étape, le concept de décentralisation et ses attentes vis-à-vis des communes, des conseillers municipaux et régionaux. Cette cinquième édition sera également l’occasion d’expliquer de manière pragmatique la gouvernance locale et l’importance de la participation citoyenne à la gestion locale », fait savoir Dr Amavi Gustave KUEVI, Directeur exécutif de l’IFORDD.

Photo de famille à l’issue du lancement.

La formation se déroule du 13 août au 17 octobre. En tout 18 modules sont prévus et seront assurés par des spécialistes des droits humains et de la gouvernance locale issus de diverses structures

Les communications sont étalées sur neuf (09) semaines à raison de trois (03) heures par session tous les mardis et jeudis de 16h30 à 19h30. Elles prendront la forme d’exposés suivis de débats, d’exercices pratiques, de jeux de rôle et surtout de partage d’expériences et de bonnes pratiques. A la fin de la formation, il est prévu un test d’évaluation et la remise d’un certificat. Des visites de terrain seront également organisées.

Zokplé Mawu Amen Tewou