(Agence Société Civile Média) – Des organisations de la société civile (OSC) et le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNAT-COM-B) ont organisé, le jeudi 9 mars 2017 à Fada N’Gourma, une marche-meeting. Ils ont ainsi interpelé la société minière, SEMAFO Boungou et pris l’opinion publique à témoin, sur le non-respect du Code minier par ladite société.
Ils se disent persuadés que le Code minier burkinabè (loi n°036-2015/CNT du 26 juin 2015) prône entre autres la bonne gouvernance, le développement local, la protection de l’environnement et les intérêts des communautés. Réunis à 8 h à la place des Martyrs, des organisations de la société civile (OSC) et le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNAT-COM-B) ont entamé leur marche, 30 mn plus tard pour un trajet de 1,5 km avec pour itinéraire, Place des martyrs – station Bayama- place des martyrs. Après un meeting de 30mn, une délégation a été constituée pour remettre un message au gouverneur de la région de l’Est, le colonel Ousmane Traoré, afin qu’il se penche sur leurs préoccupations et les transmettre à qui de droit pour leur prise en compte.
Il est ressorti de leur message transmis au premier responsable de la région, que les marcheurs saluent les efforts de la mine à l’égard de la population de la commune de Partiaga. En effet, et tout en espérant une occasion propice pour des débats de fond, ils estiment avoir recensé une somme de préoccupations liées aux prestations des services et aux emplois. Il s’agit, entre autres, du sort des déguerpis de Boungou, de la protection de l’environnement, de l’exigence du principe de subsidiarité à appliquer dans les prestations des services et l’offre des emplois locaux, surtout les emplois…Lire la suite sur lefaso.net