(Agence Société Civile Média) – Elle s’appelle Nouvelle société civile congolaise (NSCC). Et depuis ce mardi 10 janvier, au moment où se tient le premier congrès des mouvements congolais, cette organisation a lancé officiellement le Front de la société civile pour la surveillance et le contrôle citoyen de la transition et la mise en œuvre de l’accord global et inclusif du 31 décembre 2016. La mise en place de ce Front vise suivre de près l’exécution du compromis politique global de la Saint Sylvestre ; faire le monitoring et le lobbying de la mise en œuvre des obligations des parties prenantes ; contribuer à la réalisation des objectifs de la mise en œuvre de l’Accord, à savoir l’organisation des élections dans les délais impartis et la réconciliation nationale en vue de la cohésion nationale, la création et la mise en place d’une commission vérité et réconciliation.
« Avec ce compris politique, les organisations de la société civile et le peuple congolais dans son ensemble ont fait preuve de détermination et d’engagement à reconquérir sa souveraineté, expression de la participation citoyenne à la gestion et à la conduite des affaires publiques », a confié Jonas Tshombela, coordonateur de la NSCC, à nos confrères de 7sur7.cd. Pour cet acteur de la société civile, la signature, le 31 décembre 2016, du compromis politique global et inclusif pour la sortie de crise en République Démocratique du Congo, offre une opportunité historique du rétablissement de la paix et du retour à l’ordre constitutionnel et institutionnel issu du pacte républicain convenu à Sun City aux termes des assises du dialogue intercongolais. Et d’ajouter que les Congolais ne peuvent donc admettre ni tolérer que les libertés chèrement acquises soient vilipendées au profit des intérêts particuliers et égoïstes de certains fils et filles du pays.
Ce fut donc l’occasion pour Jonas Tshombela et la NSCC d’inviter tous les acteurs politiques, de la société civile et toute la population à venir signer l’acte d’engagement citoyen pour la surveillance de l’accord du 31 décembre 2016.