(Société Civile Médias) – Au Togo, la question de la restriction de l’espace civique préoccupe le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH). Alors que s’annoncent les élections législatives et régionales, fixées au 20 avril 2024, cette organisation pense que cette question reste un défi d’actualité et s’engage pour que « cet espace, essentiel à une démocratie, jouisse d’une meilleure ouverture », surtout dans le contexte des deux scrutins.
Lors d’une interview accordée à la radio Pyramide FM, basée à Lomé, le Directeur exécutif du CDFDH, Esso-Dong Divin Aymard KONGAH, a fait un plaidoyer sur le sujet. Il évoque notamment le dernier trimestre de l’année 2023 où les nouvelles n’ont pas été bonnes en ce qui concerne la liberté de réunion et de manifestation.
« La fin de l’année dernière a été une période d’engagement, et en matière de droits de l’homme, notre Etat, le Togo, s’est prêté, lors de la célébration des 75 ans de la DUDH, à des engagements importants pour l’amélioration de la situation. Mais il faut reconnaitre que l’année dernière a été marquée par une tendance inquiétante à la restriction de l’espace civique », a relevé M. KONGAH.
Pour le Directeur exécutif du CDFDH, le meilleur scénario pour la suite des événements doit être un scénario optimiste, où la tendance observée en 2023, à savoir la tendance à la restriction de l’espace civique, laisse la place à l’ouverture de cet espace, surtout pour les élections qui se profilent à l’horizon.
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« En considérant que nous entrons dans une période électorale, qui est sans doute une période où, plus que jamais, les citoyens et les différents acteurs doivent pouvoir jouir de leur liberté, bien évidemment dans le respect de la loi, notamment celle d’expression leur opinion, de réunion et de manifestation entre autres, des mesures doivent être prises d’urgence pour favoriser la jouissance de ces libertés », souligne Esso-Dong Divin Aymard KONGAH.
Ci-dessous, l’intervention de M. KONGAH