(Agence Société Civile Média) – Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) a échangé mercredi dernier avec les membres de la société civile centrafricaine sur les mécanismes et les enjeux de la Cour Pénale Spéciale (CPS). Cette rencontre avait pour objectif de plancher sur les instruments de cette institution spéciale de justice de courte durée qui portent sur les questions du statut des victimes, le fonds de réparations, la peine de mort évoquées par les participants. Elle intervient une semaine après la nomination de Toussaint Muntazini-Mukimapa procureur général de la CPS.
A en croire le représentant de Cordaid, une organisation de développement international partenaire de la rencontre, l’objectif visé est de préparer la société civile a joué pleinement son rôle aux côtés des victimes dans ce processus.
Créée en 2015, la Cour Pénale Spéciale est compétente pour enquêter sur les crimes les plus graves et poursuivre les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis sur le territoire de la Centrafrique depuis le 1er janvier 2003.