(Société Civile Médias) – Mis en œuvre depuis mai 2025 par l’ONG Action pour la Promotion et le Développement Intégral de la Femme et de l’Enfant (APRODIFE), le Projet « Empowerment et Formation pour l’Emploi des Femmes et des Groupes Vulnérables (PEFEGV) » arrive à son terme après six mois d’exécution. Soutenue techniquement et financièrement par la GIZ ProEmploi+, cette initiative a fait l’objet d’une rencontre d’évaluation tenue le vendredi 17 octobre à Kara. Une rencontre au cours de laquelle le bilan des activités a été présenté.
Le projet PEFEGV, il faut le rappeler, est né du constat d’une précarité persistante touchant les femmes et les groupes vulnérables, en particulier les jeunes et les personnes en situation de handicap, dans les communes de Kozah 2, Kozah 4 et Dankpen 1. Ces populations font face à de multiples difficultés, notamment un accès restreint aux ressources économiques, un déficit de compétences techniques et entrepreneuriales, ainsi qu’un manque d’infrastructures adaptées. À cela s’ajoute une faible connexion aux circuits de commercialisation, limitant leurs opportunités d’emploi et leur capacité à entreprendre.

« Le manque de compétences techniques et entrepreneuriales, combiné à des infrastructures insuffisantes et à un accès limité aux marchés, entravent les capacités de ces femmes et ces groupes vulnérables. C’est pour répondre à ces défis que le projet a été initié, avec pour ambition de renforcer les compétences professionnelles et entrepreneuriales des bénéficiaires, de promouvoir leur inclusion économique et de favoriser la création d’activités génératrices de revenus durables », indique Amida Tchamdja, Directrice exécutive de l’ONG APRODIFE.

Des formations pratiques pour renforcer les compétences des bénéficiaires
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Grâce au PEFEGV, plusieurs sessions de renforcement de capacités ont été organisées, de mai à octobre 2025, au profit des bénéficiaires issus des différentes localités et communes ciblées. Ces formations avaient pour objectif d’éveiller en eux l’esprit d’entrepreneuriat et de les encourager à s’engager dans des initiatives économiques porteuses. Les participants ont ainsi été outillés dans divers domaines, notamment la transformation des produits agricoles, la savonnerie et l’élevage.
Les résultats de ces formations se traduisent déjà par des changements concrets dans la vie des bénéficiaires.

Dans la commune Kozah 2, Mlle Solim, formée à la fabrication du savon et de la pommade, a témoigné sa profonde reconnaissance à l’endroit de l’ONG APRODIFE, soulignant que cette formation est intervenue à un moment crucial de son parcours et lui a permis d’envisager de nouvelles perspectives économiques.
De son côté, Mme Adoun Mathilde, bénéficiaire du projet dans la commune Kozah 4, a suivi une formation en transformation des produits agricoles. Aujourd’hui, elle produit du fromage de soja, qu’elle commercialise à environ 8 000 F, dégageant un bénéfice net de 3 000 F par unité. Grâce à cette activité, elle parvient à participer chaque semaine à une tontine de 2 000 F, tout en épargnant 1 000 F. Elle exprime sa gratitude à APRODIFE, à la mairie ainsi qu’à la GIZ pour leur appui qui a rendu cette réussite possible.
Un atelier d’évaluation pour faire le bilan du PEFEGV
Au terme de ses six mois de mise en œuvre, le projet a fait l’objet d’une rencontre d’évaluation organisée par l’ONG APRODIFE le vendredi 17 octobre à Kara. Cette rencontre avait pour objectif d’examiner le déroulement du projet, exécuté de mai à octobre 2025, en concertation avec les acteurs impliqués et les bénéficiaires des communes ciblées.

Plus précisément, il s’agissait d’évaluer le niveau d’atteinte des résultats escomptés ; de mettre en lumière les points forts ainsi que les insuffisances et difficultés rencontrées ; et d’apprécier le degré de satisfaction des bénéficiaires et des parties prenantes.
La rencontre a également permis de formuler des propositions concrètes et des recommandations en vue d’optimiser l’efficacité des futures interventions similaires.


