(Agence Société Civile Média) – Artiste ivoirien de la chanson, Tiken Jah Fakoly, très engagé, a annoncé récemment la sortie d’un album pour protester contre les troisièmes mandats des chefs d’Etat africains. Dans une interview accordée à Afrikipress, il se projette sur les prochaines élections présidentielles qui auront lieu en 2020 en Côte d’Ivoire. Et pour que ce scrutin se déroule en toute tranquillité, celui qui vit depuis des années au Mali estime que liberté doit être donnée au peuple ivoirien de choisir son président.
« Je pense que la guerre de succession est déjà déclenchée. Pas la peine d’avoir des loupes pour le voir. Cependant il faut que nos dirigeants prennent des dispositions pour éviter au peuple les mêmes erreurs des années précédentes. A partir du moment où notre pays a connu une crise à cause justement de ces mêmes guerres de succession, il faut éviter que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il faut alors qu’il y ait des élections ouvertes, transparentes, inclusives. Il faut qu’on laisse tous ceux qui veulent être candidats se présenter en 2020 ; qu’on laisse les populations ivoiriennes choisir et qu’il y a un premier tour et un deuxième tour. Mon souhait est qu’aucun candidat, si ce n’est pour des raisons administratives ou d’éligibilité, ne soit écarté pour des motifs politiques ou des motifs d’arrangement au sein des partis politiques. Le peuple ivoirien doit être le seul à choisir le successeur du président Alassane Ouatarra », a dit Tiken Jah Fakoly.
Les présidentielles en Côte d’Ivoire, on en est encore loin. Pour le moment, ce sont les législatives qui se déroulaient hier dans ce pays qui retiennent les attentions.