(Agence Société Civile Média) – Les organisations de la société civile du Burkina Faso font le bilan un an après l’accession au pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré. C’était ce jeudi à Ouagadougou. Une rencontre qui a permis aux participants de relever les avancées obtenues par le successeur de Blaise Compaoré, d’étaler les insuffisances de sa gouvernance et de faire des propositions pour la bonne marche du pays dans les mois et années à venir.
Cet examen critique de la gouvernance du président burkinabé a été organisé par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), la Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections (CODEL) et d’autres OSC partenaires. Il a permis de mesurer le travail effectué par le chef de l’Etat burkinabé pendant ces 365 jours en ce qui concerne la constitution et la citoyenneté, l’Etat de droit, la justice, les droits civiques et politiques des Burkinabè, l’économie, la situation sécuritaire du pays. Si les participants ont reconnu de façon unanime qu’il y a eux des avancées sur certains plans, ils ont également relevé les insuffisances constatées par exemple sur le plan sécuritaire et les retards accusés par certains grands chantiers du pays.
« Le but de cet exercice n’est pas d’instruire un procès mais de mettre en exergue les insuffisances pour être corrigé. D’ailleurs le gouvernement n’est pas le seul acteur du changement auquel nous aspirons, le parlement, la justice, la société civile, les medias, l’armée, l’administration, les partis politiques, les citoyens pris individuellement sont aussi acteurs, et si chacun joue bien son rôle, l’espoir est permis », a indiqué le Pr Augustin Loada, un des participants à cette rencontre.