(Société Civile Média) – Dans un communiqué du 14 juillet dernier, le PNUE a annoncé les résultats encourageants d’une enquête sur le financement vert. Selon les Nations Unies, « d’énormes progrès » ont été accomplis en 2016 par les Etats du G20 et autres pays dans le monde.
Ces résultats sont salués par le Directeur exécutif du PNUE, Erik Solheim qui rappelle que « le monde s’est engagé à créer un avenir meilleur pour les gens et la planète. Mais nous ne serons pas en mesure d’atteindre notre vision durable sans que le système financier mondial n’utilise son capital pour alimenter la transformation ».
Alors qu’une étude de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement révélait en 2015 que les investissements dans les pays en développement n’étaient pas assez élevés (un manque de 2.5 milliards de dollars chaque année), cette nouvelle étude montre l’effet des engagements des Etats et organismes privés pour fournir les sommes indispensables à la lutte contre le changement climatique et à la réalisation des objectifs de développement durable.
Selon un rapport du G20 réalisé à l’occasion du Sommet des dirigeants à Hangzhou en 2016, tous les membres du G20 et la communauté internationale avaient progressé au cours de l’année sur sept options définies par le Groupe d’étude sur les financements verts du G20 (GFSG) visant à accélérer la mobilisation du financement vert .
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Ainsi, de plus en plus de mesures, de politiques publiques nationales systémiques, de produits financiers, d’investissements responsables mis en place par les différents Etats et organismes participent au financement vert à grande échelle. Ce financement est également nourri par la coopération internationale et davantage de leadership du marché. Selon l’enquête du PNUE, ces progrès sont le signe que le système financier évolue pour répondre aux impératifs de développement durable.