(Société Civile Média) – La communauté internationale célèbre ce dimanche 11 octobre la Journée internationale de la fille. Mise en place en 2011 par l’Assemblée générale des Nations unies, cette journée vise à reconnaître les difficultés et inégalités dont souffrent les jeunes filles et adolescentes à travers le monde.
Il s’agit donc, à travers cette célébration, de mettre fin à la double discrimination dont la fille est victime du fait de son jeune âge et de son sexe et de renouveler les plaidoyers en sa faveur, pour amener les gouvernants et les autres acteurs à développer des stratégies novatrices permettant à la fille de se réaliser pleinement au même titre que le garçon.
La Journée internationale de la fille met par ailleurs l’accent sur la nécessité de relever les enjeux auxquels sont confrontées les filles et de soutenir l’autonomisation des filles et le respect de leurs droits humains.
« Ma voix, notre avenir égal »
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Le thème retenu cette année 2020 pour la célébration de la Journée internationale de la fille est « Ma voix, notre avenir égal ». Ce thème, afin que chaque fille puisse avoir la chance de s’exprimer et de parler des questions qui les touchent.
« Nous devons nous rassembler pour améliorer la vie et la santé des filles, mais les filles elles-mêmes doivent être au centre de cet effort », indique Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé.
La pandémie du Covid-19 ayant creusé encore plus les inégalités entre les sexes, l’OMS tient à ce que les jeunes, et plus particulièrement les filles, soient un élément clé de la solution à cette crise mondiale.
« Nous devons trouver de meilleurs moyens d’engager les jeunes. Nous devons donner aux jeunes une responsabilité et une voix dans ce domaine, les responsabiliser, les ressourcer pour le faire », souligne le Dr Michael Ryan, Directeur exécutif du Programme des urgences sanitaires de l’organisation onusienne.