L’ACAT Togo appelle à l’adoption d’une loi nationale de protection des défenseurs des droits humains

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(Société Civile Médias) – En commémoration, ce lundi 9 décembre, de la Journée internationale des défenseurs des droits humains, la branche togolaise de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT Togo) rend hommage aux courageux militants qui consacrent leur vie à la défense des droits fondamentaux, tout en appelant le gouvernement togolais à adopter des mesures concrètes pour garantir leur sécurité.

Célébrée chaque 9 décembre depuis son institution par les Nations Unies en 1998, cette journée met en lumière le rôle crucial des défenseurs des droits humains dans l’édification de sociétés démocratiques et justes. Ces individus, souvent des figures invisibles, sont les piliers de la lutte pour la justice, l’égalité et la dignité humaine. Cependant, malgré leur engagement sans faille, ils font face à de nombreuses menaces, dont des arrestations arbitraires, des violences physiques, et parfois même la mort.

A travers un communiqué rendu public ce lundi 9 décembre, l’ACAT Togo indique que “la Journée internationale des défenseurs des droits humains offre une opportunité de réflexion et d’engagement en faveur de ceux qui consacrent leur vie à la défense des droits humains et des libertés fondamentales. Ces individus et organisations qui luttent sans relâche pour la justice, l’égalité et la dignité humaine méritent notre reconnaissance et notre soutien”.

L’organisation dénonce ces attaques et réitère l’importance de protéger ces défenseurs.

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“Il est de notre devoir de garantir leur sécurité et leur permettre de poursuivre leur travail dans un environnement libre et protégé”, indique-t-elle dans son communiqué.

Dans ce sens, l’ACAT-Togo invite les autorités togolaises à adopter une législation spécifique qui garantirait une protection légale pour ces héros. Pour l’organisation, une telle loi viendrait non seulement renforcer les acquis en matière de droits humains, mais aussi témoigner de l’engagement du Togo envers les principes internationaux de la défense des libertés fondamentales.

“L’adoption d’une telle législation au Togo constituerait un pas décisif pour consolider les avancées en matière de droits humains. Elle démontrerait l’engagement des autorités envers la démocratie, la justice sociale et les normes internationales”, souligne l’ACAT-Togo.

L’ACAT Togo se fait ainsi l’écho de la Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits de l’Homme et les libertés fondamentales universellement reconnues, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1998, tout en appelant les organisations de la société civile et les partenaires internationaux à soutenir cette initiative.

“Ensemble, nous pouvons garantir que ces défenseurs des droits humains disposent des moyens et de la protection nécessaires pour continuer leur mission dans des conditions dignes et sécurisées”, conclut le communiqué de l’ACAT-Togo.