(Société Civile Médias) – L’Union Syndicale des Travailleurs de la Zone Franche d’Exportation (USYNTRAZOFE) renouvelle ses instances pour mieux affronter les défis sociaux et économiques à venir. L’organisation syndicale a tenu, le samedi 26 avril 2025, son quatrième congrès électif. À l’issue de cette rencontre, un nouveau bureau composé de dix membres a été mis en place, avec, à sa tête, Augustin Koffi AKITI, reconduit dans ses fonctions de Secrétaire général.
Créée en novembre 2009, l’USYNTRAZOFE est le premier syndicat fondé dans la zone franche togolaise. Elle est née du constat que les travailleurs de cette zone, bien qu’ayant le même statut que les autres salariés du pays, étaient privés de leur droit fondamental à la liberté syndicale et faisaient face à des violations répétées de leurs droits élémentaires.

Depuis plus de 15 ans donc, l’USYNTRAZOFE œuvre sans relâche pour défendre les droits des travailleurs de la zone franche, en luttant pour l’accès à la liberté syndicale, le respect des conditions de travail décentes et la protection contre les abus et les injustices. L’organisation s’efforce également de sensibiliser les autorités et les employeurs à la nécessité d’assurer un environnement de travail équitable, garantissant ainsi à chaque salarié ses droits fondamentaux. Une mission à laquelle s’est pleinement consacré Augustin Koffi AKITI, élu Secrétaire général de l’organisation en 2019, peu avant la survenue de la Covid-19. Mais malgré les défis imposés par la pandémie, il a su maintenir la mobilisation et poursuivre les actions en faveur des travailleurs. Toutefois, les défis demeurent considérables sur le terrain.

« La pandémie de Covid-19 a considérablement affecté nos activités à notre élection. Toutefois, nous avons réussi à mener plusieurs actions remarquables. Néanmoins, malgré les efforts considérables déployés, les progrès restent limités. Les contrats de travail et les déclarations des employés de la zone franche à la Caisse nationale de sécurité sociale demeurent des problématiques récurrentes pour de nombreux employeurs. Certains travailleurs, bien qu’ayant plusieurs années d’ancienneté, continuent d’être employés sous des contrats journaliers depuis plus de dix ans, une situation totalement inacceptable. Par ailleurs, les violations répétées des droits des travailleurs dans la zone franche persistent de manière préoccupante », déplore Koffi AKITI.
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Réélu à la tête de l’USYNTRAZOFE le samedi 26 avril, à l’issue du quatrième congrès électif de l’organisation, M. AKITI se fixe pour objectif de redoubler d’efforts afin de faire progresser les initiatives et de mener à bien les projets en cours.

« Au cours de ce nouveau mandat, nous avons pour objectif d’inciter l’ensemble des travailleurs de la zone franche à adhérer au syndicat. Cette démarche leur permettra de mieux connaître les textes qui régissent leur travail et renforcera la lutte que nous menons pour l’amélioration des conditions de vie et de travail dans la zone franche », indique-t-il.