(Agence Société Civile Média) – Regroupés au sein du Conseil de la Diaspora Togolaise aux Etats-Unis (US Diaspora Council of Togo USDCT), les ressortissants togolais vivant sur le sol américain disent en avoir assez du statu quo observé au Togo alors que l’alternance politique devient une habitude dans certains pays de la Cedeao (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Dans un communiqué rendu public ce jeudi, ce mouvement veut attirer l’attention de la communauté internationale sur le danger que constitue la situation togolaise dans la sous-région.
Tout en faisant observer que le Togo est le seul pays de la Cedeao à ne pas connaître l’alternance depuis le début du processus démocratique en 1990, l’USDCT rappelle dans sa déclaration que « la famille Gnassingbé aura bouclé un demi-siècle de règne à la tête du Togo marqué par des assassinats politique de masse, des crimes économiques sans précédents, les violations des libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression, le refus de l’alternance et la limitation du mandat présidentiel, le refus des reformes politiques ».
Et ce mouvement estime que la situation du Togo est suffisamment préoccupante pour interpeller les décideurs car, dit-il, « le refus de l’alternance au Togo constitue une menace pour l’ensemble de la région ».
Alors que les chefs d’Etat de la Cedeao se réuniront ce 17 décembre à Abuja pour le sommet ordinaire de l’organisation sous-régionale, l’USDCT les appelle à remettre à l’ordre du jour de leurs discussions la question de limitation de mandat. Par ailleurs, le Conseil interpelle le chef de l’Etat togolais et l’invite à mettre le Togo sur la voie de la démocratie et invite les Togolais à mettre fin à la peur et à la résignation pour finir avec ce qu’il appelle « cette dictature familiale qui aura 50 ans le 13 janvier 2017 ».