(Agence Société Civile Média) – Initiée depuis quelques années par le ministère togolais de la Sécurité et de la Protection civile, l’ « opération entonnoir » commencent à déplaire à certaines organisations de la société civile togolaise. Il s’agit du Ton de la Jeunesse Patriotique (TJP), du Réseau des Jeunes pour la Démocratie et la Paix (RJDP), de la Solidarité Planétaire Branche du Togo (SPBT) et de la Ligue des Consommateurs du Togo (LCT). Dans un communiqué, ces quatre organisations ont appelé le Colonel Yark Damehane à revoir cette opération.
Loin de cautionner la vente de carburant illicite, ces organisations disent plutôt être consternées et indignées par la violence et la violation des droits humains dont les forces de l’ordre font preuve au cours de l’« opération entonnoir ».
« La société civile a été interpelée par la recrudescence de la violence dans la lutte contre le carburant issus de la contrebande. Cela nous amène à manifester notre désapprobation par rapport à ces violences que ne cessent d’exercer les forces de l’ordre sur les citoyens. Le carburant en soit n’est pas un produit illicite et son commerce n’est pas prohibé comme le cas de la drogue. Sauf que cela requiert certaines conditions de sécurité », a indiqué Yao Nukunu, Président du TJP.
Et pour éviter les course-poursuites (dont l’issue est parfois fatale) entre policiers et contrebandiers, il est proposé au ministère de la Sécurité de mettre tout en œuvre pour empêcher l’essence illicite d’arriver sur le territoire togolais.
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« Ce que nous proposons, c’est que nous sommes une République et il faut que chacun joue correctement et convenablement son rôle. Les corps habillés qui ont la responsabilité des frontières doivent veiller à interdire l’entrée de l’essence de contrebande. S’il y a une certaine rigueur et efficacité, les carburants et les produits issus de la contrebande n’auront pas accès au territoire », recommande les quatre organisations de la société civile.