(Agence Société Civile Média) – L’ONG MISA Angola dénonce l’arrestation du journaliste Nsimba Jorge. Dans une déclaration rendue publique ce dimanche, l’organisation de la société civile angolaise a exigé la libération du correspondant de l’Agence France Presse (AFP), arrêté par la police alors qu’il sortait de l’hôpital où ont été conduits les blessés de la bousculade du stade d’Uige qui a entraîné 17 morts vendredi.
« Nous demandons à la police nationale d’Uige de remettre immédiatement en liberté Nsimba Jorge, correspondant de l’AFP, arrêté le samedi 11 Février à 20h00 alors qu’il quittait l’hôpital de la ville où il est parti faire son travail à la suite des incidents du stade du 4 janvier qui a coûté la vie à des fans de football », écrit l’ONG de défense de la liberté de presse. « D’après les témoins de la scène, le journaliste a été arrêté par une patrouille de la police qui l’attendait au motif qu’il n’avait pas l’autorisation d’aller à l’hôpital et de contacter les blessés », ajoute MISA Angola.
Vendredi, 17 personnes ont trouvé la mort dans une bousculade au stade de la ville d’Uige en Angola. C’était lors d’un match de football de la 1ère journée du championnat national. Alors qu’une enquête est ouverte pour connaitre les véritables causes de ce drame, certains témoins accusent la police d’avoir été à l’origine de la bousculade en utilisant des gaz lacrymogènes pour disperser la foule impatiente.