(Agence Société Civile Média) – Les ONG locales et internationale sont une fois de plus pointées du doigt au Burundi. Accusées de fabrication de faux rapports et de fausses informations sur le pays, elles ont été à l’origine d’une grande manifestation organisée samedi par le gouvernement burundais. Objectif, s’insurger contre des accusations que les autorités continuent de qualifier d’ « infondées ».
Dans le collimateur des manifestants, la FIDH (Fédération internationale des Droits de l’Homme), Human Rights Watch, la ligue Iteka, et l’office du haut-commissaire des droits de l’homme des Nations Unies. Une partie des Burundais ne sont pas d’avis avec ces organisations sur leurs rapports successifs sur les graves violations des droits de l’homme qui sont commises par les forces de l’ordre au Burundi.
Le rapporteur spécial de l’Onu sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Michel Forst, a dénoncé il y a quelques jours la façon dont les ONG sont traitées au Burundi. D’après lui, elles sont victimes de harcèlements et de menaces dans l’accomplissement de leur travail.