(Société Civile Média) – Organisée par l’opposition togolaise le 5 octobre dernier, « la marche de la colère » à causé d’énormes dommages à certains citoyens togolais. C’est ce qu’a indiqué le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD) ce lundi au cours d’un point de presse organisé à Lomé. Et cette organisation ne compte pas rester les bras croisés face à la situation de ces hommes et femmes qui, d’après elle, ont vu leurs activités réduites à néant par les manifestants.
« Nous avons reçu de nombreuses plaintes de braves citoyens qui disent avoir été des victimes des manifestations du 5 octobre dernier. Parce qu’ils ne participaient pas à la marche, certains ont vu leurs marchandises cassées ou volées par les manifestants et se retrouvent aujourd’hui sans activités. Pire, ils sont acculés par des organisations de microfinance chez qui ils ont contracté les prêts qui leur ont permis de se lancer dans leurs activités. Ces actes ne peuvent pas restés impunis », a indiqué Orphée Adom, coordonnateur du CJD. « Nous comptons porter plainte contre les organisateurs de cette marche qui a causé d’énormes dégâts chez d’autres Togolais qui ne demandent qu’à vaquer librement à leurs occupations », ajoute-t-il.
Alors que d’autres manifestations de l’opposition sont prévues les 7, 8 et 9 novembre, le CJD exige des organisateurs qu’ils souscrivent à des assurances pour pouvoir réparer les dommages causés aux autres citoyens lors des marches. Par ailleurs, cette organisation recommande au gouvernement de prendre les mesures idoines pour permettre aux togolais non-manifestants de vaquer librement à leurs occupations, sans être inquiétés.