Marche interdite à Dakar: Les explications du président de l’Union Togolaise du Sénégal

luzdelsol668
1 min : Temps de lecture

(Société Civile Média) – Comme annoncé, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) et l’Union Togolaise du Sénégal (UTS) avaient prévu samedi dernier une marche suivi d’un rassemblement à la place de l’obélisque à Dakar. Mais cette marche a été finalement interdite par le préfet de la capitale sénégalaise sans que les organisateurs ne reçoivent des explications sur le véritable motif de cette interdiction. Interrogé par nos confrères de Senegonews.com, Paul Dzadou, le président de l’UTS, s’est prononcé sur le sujet.

« Le préfet de Dakar n’avait pas notifié d’irrégularités dans la composition de notre demande. Mais finalement il nous a interdit ladite marche », a-t-il lâché, tout en estimant ne pas comprendre les raisons de cette interdiction alors qu’une manifestation avait déjà été organisé le 9 septembre dernier sans aucun incident.

« Nous ne sommes pas des politiciens, nous sommes de la société civile et nous dénonçons ce qui se passe dans notre pays, si cette interdiction est liée à une question diplomatique, nous l’ignorons. Le Sénégal est un exemple de la démocratie et nous comptons dire haut et fort aux dirigeants sénégalais que la démocratie n’est pas encore installée au Togo.  Nous savons que la diplomatie et la société civile sénégalaise sont fortes, nous les exhortons à nous donner un coup de main » a expliqué Paul Dzadou.

La Raddho et les ressortissants togolais à Dakar entendaient, par cette manifestation, réclamer le droit de vote de la diaspora et le retour de la constitution de 1992, lequel texte prévoit un scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Ils allaient également en profiter pour interpeller le président sénégalais Macky Sall et lui demander son implication personnelle dans la crise togolaise comme ce fut le cas en Gambie.

- Advertisement -