(Société Civile Médias) – Au Togo, l’Organisation des Jeunes Engagés pour le Développement Durable (OJEDD) n’est pas restée en marge de la Journée mondiale de l’eau 2021, célébrée le 22 mars dernier. Ce fut pour ses responsables l’occasion de réunir jeunes et adultes et d’éveiller leur conscience sur les problèmes réels et besoins liés à l’accès à l’eau, à travers une rencontre d’échange organisée à Lomé. Communication, table-ronde, exposition de photos et tableaux décoratifs, ont meublé cette activité qui a permis de sensibiliser les participants sur la nécessité de protéger les sources d’eau et de garantir la maîtrise et la durabilité des ouvrages.
Organisée à la Maison des Jeunes de Lomé, cette rencontre a été axée sur le thème retenu pour la Journée mondiale de l’eau 2021, « la place de l’eau dans nos sociétés et comment la protéger ». Elle a été marquée par l’exposition d’environ 20 œuvres d’art et photos portant sur les besoins et la gestion de l’eau au sein des communautés. Une exposition suivie de la sensibilisation des participants sur les problèmes d’accès à l’eau des populations.
« À l’heure actuelle, des milliards de personnes ne disposent toujours pas d’eau potable chez elles, à l’école, à la ferme, à l’usine, etc. et luttent pour survivre et se développer. Mais bien souvent, les populations qui disposent de cette ressource en abondance n’en font pas bon usage et se laissent aller au gaspillage à travers différents usages que ce soit à domicile ou dans le secteur agricole et industriel. A travers cette activité, il s’agit d’amener les populations à prendre conscience de l’importance d’utiliser l’eau de façon raisonnable afin qu’elle puisse profiter à tout le monde », explique Kevin Ossah, Directeur exécutif de l’OJEDD.
Bien avant l’exposition, la communication du jour, qui a porté sur le thème de la Journée, a été donnée par Flamay Ahiafor. Tout en ressortant l’importance de l’eau, cet acteur fera savoir que cette denrée occupe aujourd’hui une place prépondérante dans la vie de l’homme.
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« Au niveau culturel, elle est au cœur des religions et est un symbole de paix. Les prélèvements de la ressource sont faits différemment selon les secteurs. Pour l’alimentation ce sont près de 132 millions de m3 qui sont prélevés chaque année, 107 millions pour l’agriculture, 21 millions pour les industries », a indiqué M. Ahiafor, ajoutant qu’il est important de protéger la ressource d’autant plus que l’eau potable ne représente que près de 1% des réserves en eau disponibles.
Evoquant le cas du Togo, le panéliste a rappelé que ce pays n’est pas encore à un niveau de stresse hydrique parce que disposant d’abondantes ressources (8 milliards de m3 d’eaux souterraines et 11 milliards de m3 d’eaux de surface). Toutefois, a-t-il souligné, sa bonne gestion est plus que recommandée.
La communication de Flamay Ahiafor a été suivie d’une table-ronde organisée autour du thème du jour. Les préoccupations soulevées ont notamment porté sur l’eau en tant que priorité au niveau mondial et au Togo ; les impacts de l’eau non potable sur la vie des femmes et des enfants ; l’implication des collectivités territoriales dans l’application de la gestion de l’eau et la mise en œuvre des textes juridiques sur leur territoire avec des exemples des communes Kloto 1 et Agoè-Nyivé 1.
Les activités de la journée ont pris fin avec la visite des expositions illustrant dans leur diversité l’eau en tant ressource vitale.