(Société Civile Médias) – Après une première phase réussie, le projet « Renforcer la voix des citoyens dans le dialogue politique sur la facilitation des échanges », qui s’inscrit dans le cadre du programme de Facilitation des Échanges en Afrique de l’Ouest (FEAO), marque la fin de son processus de développement des capacités des OSC en matière de plaidoyer sur la facilitation des échanges. C’est à l’occasion de l’atelier intitulé : « revue des expériences d’apprentissage et dialogues de synergie ». Tenu les 16 et 17 Septembre 2024 à Lomé, ce rendez-vous qui a réuni les acteurs impliqués dans le programme FEAO, dont les OSC, est la suite logique d’une première rencontre tenue les 29 et 30 janvier 2024 à Lomé.
L’objectif poursuivi est double : d’une part, promouvoir le dialogue et la concertation multi-acteurs en offrant un espace de dialogue ouvert et inclusif sur les sujets et défis pertinents liés à la facilitation des échanges sur les principaux corridors commerciaux et dans l’espace sous-régional ouest africain. D’autre part, capitaliser les acquis du processus de développement des capacités et identifier des pistes susceptibles de les pérenniser. La rencontre est organisée par le Groupe d’action et de réflexion sur l’environnement et le développement (GARED), en partenariat avec le Centre Africain pour le Commerce, l’Intégration et le Développement (Enda CACID) avec l’appui technique et financier du Groupe de la Banque mondiale.
Cette seconde partie du projet se focalise sur une consolidation, un apprentissage par la pratique, ainsi qu’un partage et une mutualisation de connaissances et d’expériences pour amener les OSC formées à ancrer leurs progrès dans la durée.
“ Il s’agit d’ouvrir un dialogue et une consultation multi-acteurs entre les OSC, le gouvernement, le secteur privé, pour un dialogue ouvert et inclusif sur la facilitation des échanges au niveau de nos principaux corridors. Nous avons fait la revue des expériences d’apprentissage de ce processus qui a commencé depuis 2022. Cette année-là, il y a eu une première formation en plaidoyer pour la facilitation des échanges. À la suite de cette première rencontre, il a été organisé un atelier de consolidation, en janvier 2024, puis, les OSC se sont retrouvés par groupes pendant trois mois pour élaborer des plans de plaidoyer. Il s’agit de capitaliser sur les expériences le travail qui a été fait sur le terrain”, a fait savoir Mme Adéline Moutegoto, Directrice exécutive du GARED.
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Il convient de noter que quelques défis ont secoué le travail des acteurs lors des exercices de plaidoyer.
“ Il faut dire qu’on a rencontré plusieurs défis. Le plus important pour nous a été la disponibilité du directeur du commerce extérieur. On a passé par plusieurs étapes pour pouvoir aboutir à la recherche des données primaires et secondaires. Sur le terrain, on a rencontré des femmes. On a élaboré notre plan. Nous avons aussi pu rencontrer certaines difficultés par rapport aux méthodes de travail. Par exemple, la disponibilité de chacun. Vous savez que les organisations de la société civile ont déjà d’autres tâches”, a indiqué Mme Nabroulba Tem, coordonnatrice de l’association Mains du Développement.
Alors que la première phase s’est déroulée dans sept pays, cette seconde phase couvre notamment le Bénin et le Togo et le choix de ces deux nations comme pays pilotes pour la mise en place de la deuxième phase fait suite aux résultats obtenus durant la première phase selon la directrice de GARED.
“ On a travaillé sur plusieurs corridors à la première phase pilote. La seconde phase, le Togo et le Bénin ont été choisis par rapport au rendu que nous avons obtenu lors de la première phase du processus. Mais je pense que ce sera un processus continu. Ces autres pays vont continuer le processus à condition de mobiliser des financement de différents partenaires” a t-elle précisé.
Rappelons que le Programme FEAO est une initiative multi-bailleurs soutenue par l’USAID, les Pays-Bas, l’Union européenne et la Coopération Allemande. Il est géré par le groupe de la Banque mondiale et l’Agence allemande de coopération au développement (GIZ) pour le compte de la CEDEAO et de l’UEMOA.