WiLDAF-Togo : Une mobilisation active contre le mariage des enfants pendant les 16 jours d’activisme

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Société Civile Médias) – À l’avant-garde de la lutte contre le mariage des enfants, WiLDAF-Togo mène des actions déterminées à l’occasion des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Dans le cadre de cette initiative internationale visant à mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles, l’ONG organise des campagnes de sensibilisation autour du thème « Lutte contre le mariage des enfants », avec un accent particulier sur les localités où les taux de prévalence sont les plus élevés, notamment celle concernées par le projet Agir pour l’Abandon des Mariages d’Enfants (AAME). Il s’agit de Takpemba, Tchanaga, Mango dans la région des Savanes et Krikri dans la région Centrale.

D’après WiLDAF-Togo, l’objectif principal de cette campagne est de sensibiliser le public sur l’impact du mariage d’enfants et de promouvoir des actions concrètes pour prévenir ce phénomène, en engageant les jeunes, les autorités, les leaders communautaires, et les organisations locales.

Vue des élèves des élèves lors de la séance de sensibilisation

Dans les détails, il s’agit d’informer et de sensibiliser les communautés, en particulier dans les zones du projet, sur les impacts des mariages précoces sur les filles et sur la société en général. Dans cette optique, un objectif essentiel est de mobiliser les acteurs communautaires (leaders religieux, autorités locales, éducateurs, parents) afin de les amener à s’opposer activement aux mariages des enfants, en jouant un rôle clé dans la prévention au sein de leurs communautés.

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Par ailleurs, il s’agit également de renforcer l’engagement des autorités locales, en les incitant à adopter des politiques publiques et à mettre en œuvre des législations visant à interdire et à prévenir le mariage des enfants, afin de créer un cadre légal protecteur pour les filles.

Enfin, une autre priorité de la campagne est de promouvoir l’autonomisation des jeunes filles en leur offrant un meilleur accès à l’éducation et en les sensibilisant à leurs droits fondamentaux, en particulier leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive, afin qu’elles puissent s’épanouir pleinement et prendre des décisions éclairées pour leur avenir.

Le lundi 16 décembre, une équipe de WiLDAF-Togo était dans la préfecture de Tchamba où elle a organisé une sensibilisation à destination des élèves, couplé d’un concours de dictée et de poésie autour d’un thème : la lutte contre les mariages d’enfants.

« À travers cette activité, nous avons impliqué les enfants, principales victimes de mariage d’enfants, dans une réflexion collective pour dire non à cette pratique. Les œuvres produites dans le cadre du concours de poésie traduisent non seulement leur compréhension du problème, mais aussi leur rêve d’un avenir meilleur », indique Eli ATIKPO, chargé de communication de WiLDAF-Togo.

Les lauréats du concours ont été honorés avec des prix symboliques pour encourager leur effort et leur créativité. Ils deviennent des ambassadeurs du changement dans leur communauté.

A noter que la campagne s’est déployée à la fois en ligne et sur le terrain, et a été marqué par une série d’activités destinées à atteindre un large public, notamment des concerts de musique et des événements sportifs qui ont permis de sensibiliser les populations sur les conséquences néfastes des mariages précoces, l’importance de l’éducation des filles et les droits en matière de santé sexuelle et reproductive. Ces activités ont été accompagnées de discussions ouvertes et de séances d’information.

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L’un des lauréats du concours récompensé par WiLDAF-Togo

En parallèle, une campagne audiovisuelle a été lancée pour mettre en avant les témoignages et les actions des personnalités engagées dans la lutte contre le mariage des enfants et la promotion des droits des filles. Ces vidéos et messages sont diffusés largement pour toucher différents publics, tout en renforçant l’engagement des acteurs locaux.

Une campagne médiatique sera par ailleurs menée à travers la presse écrite et en ligne, ainsi que sur les radios et télévisions, pour sensibiliser davantage sur les dangers du mariage précoce.