(Société Civile Médias) – L’autonomisation des femmes et des jeunes filles est un enjeu majeur dans le combat pour l’égalité des genres et le développement durable. Elle permet à chaque femme de prendre pleinement en main son avenir, de disposer de ressources économiques, éducatives et sociales, et ainsi de participer activement à la construction d’une société plus juste et équitable. En Afrique, et particulièrement au Togo, cette question reste d’une actualité brûlante, alors que les inégalités persistent dans divers domaines. Dans ce cadre, le Groupe de Réflexion et d’actions Femmes, Démocratie et Développement (GF2D) a organisé, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, une session de sensibilisation à l’endroit de 50 jeunes filles et femmes. Objectif : leur offrir les clés de l’autonomisation, en les éclairant sur leurs droits et les moyens d’y accéder, afin qu’elles puissent, à leur tour, devenir des moteurs de changement dans leurs communautés.
Pour la Journée internationale des droits des femmes, célébrée chaque 8 mars, le thème mondial de l’année 2025 est « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ». Ce thème met l’accent sur l’impératif de garantir à toutes les femmes et filles du monde entier les droits fondamentaux, l’égalité des chances et, surtout, les moyens de s’autonomiser. Dans cette vision, l’autonomisation des jeunes, et plus particulièrement des jeunes femmes et des adolescentes, constitue un enjeu majeur.

Au Togo, le GF2D a pleinement saisi l’importance de cette démarche et œuvre depuis plusieurs années en faveur de l’accompagnement des femmes et des jeunes filles sur le chemin de leur autonomisation. Cet engagement se poursuit cette année, par le biais d’actions concrètes visant à permettre à un nombre croissant de femmes et de jeunes filles de s’épanouir pleinement et de prendre en main leur avenir. Ainsi, une part significative de la session de sensibilisation a été consacrée à éclairer les participantes sur l’importance de l’autonomie, en particulier à travers le développement d’activités génératrices de revenus.
« Depuis plusieurs années, nous mettons un point d’honneur à accompagner les femmes et les jeunes filles vers une véritable autonomisation. Nous sommes convaincus que l’indépendance économique est l’une des clés essentielles pour permettre à chaque femme de s’épanouir et de participer activement au développement de sa communauté. Cette session de sensibilisation a donc permis de renforcer cette conviction et de sensibiliser encore davantage les participantes sur la manière dont elles peuvent, par leur propre initiative, améliorer leur condition de vie », explique Gina Bayi ADEKAMBI, coordinatrice des programmes du GF2D.
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Mais l’autonomisation ne se limite pas à l’aspect économique. C’est aussi une question de reconnaissance de leurs droits et de l’égalité de traitement. Ainsi, au cours de cette session de sensibilisation, les participantes ont été sensibilisées à plusieurs autres aspects cruciaux pour leur émancipation.
Tout d’abord, elles ont été informées sur l’origine et la signification du 8 mars, une date symbolique qui incarne la lutte pour les droits des femmes à travers le monde. Elles ont également été éclairées sur les droits qui leur sont reconnus par les instruments juridiques internationaux, notamment les conventions et lois nationales, et sur la nécessité pour elles de revendiquer ces droits au même titre que les hommes.

En outre, l’importance de l’égalité des sexes a été un point central de la formation. Les femmes et les jeunes filles ont été sensibilisés à la question de l’égalité entre les sexes, afin de promouvoir une société où chacun, indépendamment de son genre, puisse bénéficier des mêmes opportunités et droits.
Dans le cadre de la réalisation de cette activité, le GF2D a bénéficié du soutien de Carrefour International-Togo. Corine Amévi SODJADAN, conseillère en appui à la programmation de cette organisation, précise l’accompagnement apporté à l’initiative.

« Soutenir les femmes lors de la célébration du 8 mars revêt une importance capitale pour nous, car notre objectif principal demeure l’égalité des sexes et la promotion des droits des femmes et des filles, notamment leurs droits à la prise de décision, à l’exercice de leur leadership et à leur développement à tous les niveaux. Nous croyons fermement et nourrissons l’espoir que, même s’il ne s’agit que d’une modeste contribution, elle permettra de faire progresser les choses. Ce serait, d’ailleurs, notre satisfaction personnelle face au travail déjà accompli sur le terrain », a-t-elle déclaré.