(Société Civile Médias) – Le Togo franchit une étape déterminante dans la lutte contre le paludisme en introduisant officiellement, avec l’appui de ses partenaires, le vaccin antipaludique dans son Programme élargi de vaccination (PEV). À cette occasion, la représentante résidente de l’UNICEF au Togo, Dr Erinna Corinne DIA, a tenu à saluer une initiative qui, selon elle, marque un tournant décisif pour la santé des enfants.
« L’introduction du vaccin contre le paludisme au Togo renforce la protection des enfants contre cette maladie évitable, qui continue de faire des victimes chez les enfants de moins de 5 ans », a-t-elle déclaré ce jeudi lors lancement officiel du vaccin, soulignant l’urgence d’agir face à un fléau qui demeure la principale cause de mortalité infantile dans le pays.
Dr Erinna Corinne DIA, Représentante résidente de l’UNICEF au Togo, représentant les PTF, au milieu.
Alors que le paludisme sévit de manière endémique sur l’ensemble du territoire national, l’UNICEF se positionne comme un acteur central dans la mise en œuvre de cette stratégie vaccinale. Dr DIA a réaffirmé l’engagement de son organisation à accompagner les autorités sanitaires dans cette opération d’envergure, en veillant à ce qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte.
Le Ministre de l’hygiène et de l’accès aux soins,
« L’UNICEF s’engage à soutenir les efforts du gouvernement pour garantir que chaque enfant vivant au Togo – filles comme garçons, quel que soit leur lieu de résidence – ait accès aux soins de santé essentiels, et ce dans le respect du principe d’équité », a-t-elle insisté.
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Dans un pays où les enfants de moins de 5 ans représentent près d’un tiers des cas de paludisme et près des deux tiers des décès liés à la maladie, l’enjeu est crucial. L’introduction du vaccin R21/Matrix-M, gratuit et administré dès l’âge de 5 mois en quatre doses, vient ainsi compléter les outils déjà déployés : moustiquaires imprégnées, pulvérisation d’insecticide, chimioprévention et traitements à base d’artémisinine.
Vaccination en présence des officiels.
L’UNICEF, qui intervient aussi dans le domaine de la logistique, de la chaîne du froid et de la communication sociale, insiste par ailleurs sur le rôle central des agents de santé communautaire. Dr DIA a tenu à leur adresser un message direct :
« Votre engagement est primordial pour la vaccination complète de nos enfants », a-t-elle déclaré, appelant à un sursaut collectif pour que cette avancée médicale bénéficie à l’ensemble de la population cible.
Le Togo devient ainsi le 22ᵉ pays africain à intégrer le vaccin antipaludique dans son programme national de vaccination, avec un objectif de 270 000 enfants à vacciner dès cette première année de mise en œuvre, couvrant l’ensemble des 39 districts sanitaires du pays.
