(Société Civile Média) – Mis en oeuvre depuis 2012, le Projet de prévention et de traitement du VIH/SIDA nommé « PACTE-VIH » est arrivé à terme. Place donc au bilan pour ce programme, fruit d’un accord de coopération entre l’USAID/Afrique de l’Ouest et FH360.
Au cours des cinq ans d’activité, le nombre de personnes touchées par ce projet a connu une progression continue : 7860 pour la 1ère année, 30 347 pendant la 2ème année, 51 593 la 3ème année, 36 267 au cours de la 4ème année et 12 389 la 5ème année. Le Projet de prévention et de traitement du VIH/SIDA en Afrique de l’Ouest (PACTE-VIH) a donc pris définitivement fin ce jeudi 22 juin 2017 à Lomé après cinq ans d’exécution. Il a été mis en œuvre dans le but de développer un modèle repliable évolutive pour le Burkina Faso et le Togo, de créer un environnement favorable à la prévention du VIH, de renforcer l‘assistance technique aux récipiendaires principaux et aux sous-récipiendaires des subventions du Fonds Mondial et de mettre en place une stratégie de communication pour la diffusion des données du programme aux principales parties prenantes.
Pour Jean-Paul Tchupo, Directeur régional du projet PACTE-VIH, en dépit de la variation de la prévalence du VIH/SIDA entre « 1% et 4,5% au sein de la population, les données disponibles aux termes de l’activité du PACTE-VIH ont montré une prévalence très élevée parmi les populations à risque à savoir, 34% chez les Professionnels de Sexe (PS), 17% chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres Hommes (HSH) ».