(Société Civile Média) – Aguerris après quatre semaines de formation en développement communautaire organisée par l’Ong IJD, certains participants à cette rencontre, désormais des coaches dans le domaine, témoignent et parlent des avantages de cette formation. A noter qu’ils sont plus d’une quarantaine à en bénéficier. Lisez-plutôt !
Apedido Ami, Enseignante
« J’avais un certain nombre de notions concernant la décentralisation mais je n’en maîtrisais pas tous les aspects. Cette formation m’a permis de cerner toutes les notions liées à ce concept. Après cette formation, je suis plus aguerrie que jamais pour retourner sur le terrain et aider les populations à mieux réaliser leurs objectifs en ce qui concerne la décentralisation tant attendue par les Togolais ».
Edem Gadegbeku, journaliste
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« L’idée essentielle en organisant cette formation, c’est d’outiller les Togolais d’une part autour des concepts fondamentaux de la décentralisation et d’autre part de leur donner des rudiments pour qu’ils soient à même de coacher des acteurs de développement à la base lorsque le processus de décentralisation va être véritablement enclenché. Du coup, au sortir de près de quatre semaines de formation, nous sommes à même de donner les grandes orientations de la décentralisation dans nos communautés, que ce soit dans les villages ou les quartiers. Mais nous avons surtout à l’esprit que cette décentralisation sera expérimentée dans les trois principales strates du processus de décentralisation que sont les communes, les préfectures, et les régions ».
Bruno Haden, acteur de la société civile
« Ce que je retiens de cette formation, je peux le résumer en trois axes. Le premier axe est de former des coaches en développement communautaire pour qu’ils maîtrisent l’aspect décentralisation, développement local et gouvernance locale. Le deuxième aspect est relatif à la manière de conduire le processus de développement local dans nos milieux pour amener les communautés à maîtriser le processus et, à travers le coaching, aider les communautés à se sentir à l’aise pour mener à bien le plan de développement local. Le troisième axe consiste à dire au Togolaise lambda que quand on parle de développement communautaire, de développement local ou de décentralisation, la politique ne rentre pas en ligne de compte et qu’à ce niveau on s’accorde pour le développement du milieu avant de parler de politique. Et sur cet aspect précis, les coaches que nous sommes désormais après cette formation avons un travail à faire : celui de sensibiliser la population et de lui faire comprendre que le développement, que ce soit en Afrique ou au Togo, s’impose. Et là, les coaches que nous sommes irons dans les communautés pour faire ce travail. Nous sommes donc à la disposition du Togo, pas seulement de nos communautés ».
Jean Eklou, président de la jeunesse du parti politique ANC (Alliance Nationale pour le changement).
« Cette formation a été axée sur la décentralisation et nous savons tous que cette notion fait appel au développement communautaire. L’ONG IJD a permis à tous les participants d’avoir des notions essentielles sur la décentralisation, comment elle s’opère sur le terrain et quelles sont les clés à avoir pour mener à bien un projet de décentralisation. Ces quatre semaines d’échanges nous ont été très bénéfiques et je pense qu’en tant qu’acteur politique, ça me servira énormément à compléter un peu les notions que j’ai déjà et surtout poser des actes très importants qui vont dans le sens du développement communautaire pour le bien être de nos populations à la base ».