Last Updated on 12/08/2025 by Société Civile Médias
(Société Civile Médias) – Au Togo, le Groupe de Réflexion et d’Action Femmes, Démocratie et Développement (GF2D) poursuit ses initiatives en faveur de la promotion de l’engagement sociopolitique des femmes et du renforcement de leur leadership dans la sphère politique. Dans cette dynamique, l’organisation a récemment formé un nouveau groupe de 25 jeunes filles, en leur transmettant les compétences nécessaires pour s’exprimer avec assurance, investir les espaces décisionnels et défendre leurs convictions avec rigueur et compétence.
Au Togo, la participation des femmes à la vie politique reste insuffisante, malgré leur poids démographique majoritaire (51,3 % de la population selon le RGPH5 de 2022). Leur représentation dans les instances de décision demeure faible : 21 % de députées à l’Assemblée nationale, 27,27 % de ministres, et des taux encore plus bas au niveau local, avec seulement 10,25 % de femmes maires.
Cette sous-représentation trouve son origine dans un ensemble de contraintes, tant socioculturelles qu’institutionnelles, qui entravent l’accès des femmes aux sphères de pouvoir. En réponse à cette situation, divers projets et programmes ont été initiés en vue de promouvoir une représentation paritaire plus équilibrée. Toutefois, de nombreux défis subsistent, rendant nécessaire la poursuite des efforts pour atteindre pleinement les objectifs visés.
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Dans cette perspective, le renforcement du leadership des femmes et des jeunes filles, ainsi que l’accompagnement des communautés dans la création d’un environnement propice à leur participation active à la gouvernance, demeurent des priorités stratégiques.
C’est dans cette optique que le GF2D, avec le soutien de la Fondation Hanns Seidel, a initié cette formation de deux jours (5 et 6 août) à l’endroit de 25 jeunes filles issues de diverses associations. L’objectif est de leur fournir les outils nécessaires pour comprendre les enjeux politiques, relever les défis des processus électoraux et s’imposer avec assurance dans les espaces décisionnels.
“Au GF2D, nous croyons fermement que l’autonomisation politique des femmes commence dès le plus jeune âge, par l’éducation, la prise de conscience, la formation et surtout par la création d’espaces comme celui-ci, où la parole est libérée, les compétences renforcées, et la solidarité féminine valorisée”, souligne Gina Adekambi, Directrice exécutive du GF2D.
Durant les deux jours, les participantes ont vu leurs connaissances renforcées sur les thématiques abordées, notamment en matière de processus électoraux, de gouvernance et de participation citoyenne. Elles ont également été outillées pour mieux comprendre les mécanismes de gestion publique et les voies d’implication possible en tant qu’actrices du changement.
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En outre, les 25 jeunes filles ont été informées des défis et opportunités que recèlent les processus électoraux, leur permettant ainsi d’appréhender plus clairement les enjeux de la représentation politique.
Par ailleurs, des ressources documentaires pertinentes ont été mises à leur disposition afin de prolonger l’apprentissage au-delà de la formation.
