(Agence Société Civile Média) – Au Togo, ce sont les enseignants. Mais au Gabon, ce sont les greffiers qui manifestent leur mécontentement en ce qui concerne leurs conditions de vie et de travail. Réunis au sein du Synagref (Syndicat national des greffiers), ils ont décidé d’entamer à partir de ce mardi une grève d’avertissement de deux semaines. Une décision prise à l’issue d’une assemblée générale tenue hier lundi.
Un nouveau projet statutaire, le concours professionnel interne à organiser, l’instauration de la carte professionnelle, le payement de la prime d’incitation à la performance (PIP), qui reste toujours impayée, la réfection des locaux de travail, ainsi que les effectifs pléthoriques du secrétariat du parquet de Libreville, voilà entre autre ce que revendiquent ces auxiliaires de justice. Mais ils estiment n’avoir pas été écoutés par leur autorité de tutelle, le Garde des sceaux. « La tutelle n’a pas répondu assez clairement et concrètement aux attentes des greffiers exprimées par le syndicat, ce qui justifie la décision unanime de rentrer en grève d’avertissement de deux semaines », a indiqué Me Boupenga, président du Synagref, dans des propos relayés par gabonreview.
Selon le Synagref, cette grève de deux semaines pourrait déboucher sur une grève illimitée si aucune satisfaction n’est obtenue.