(Société Civile Média) – Ils sont en tout 500 organisations de la société civile œuvrant dans le développement au Togo. Et c’est au nom de l’ODD 16 (qui entend Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes) qu’elles ont décidé d’unir leurs forces pour apporter leur contribution au retour de la paix et de la sérénité au Togo. Un pays secoué depuis le 19 août dernier par une grave crise politique. Le G500-16 (nom donné à ce regroupement) a donc saisi l’occasion d’une conférence de presse organisée ce jeudi à Lomé, non seulement pour se présenter officiellement à l’opinion nationale et internationale, mais également pour s’engager pour un dialogue réussi.
« Nous sommes des organisations de la société civile de tout bord. Et c’est soucieux de la situation que traverse le Togo en ce moment que nous avons décidé de nous mettre ensemble au nom de l’objectif 16 des ODD. C’est dans ce cadre qu’est né le G500-16 qui entend œuvrer de manière efficace pour permettre au Togo de sortir de la crise qu’il connaît actuellement », a indiqué Francis Akpa, secrétaire général de l’UONGTO (Union des ONG du Togo).
D’après ce dernier, ce regroupement d’OSC n’est pas crée pour supporter ou prendre partie pour qui que ce soit.
« Notre première force réside dans notre neutralité. Et c’est sur cette neutralité que nous fondons notre légitimité pour avoir du poids et contribuer véritablement à faire revenir la sérénité dans notre pays », a précisé M. Akpa.
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Le retour à la sérénité au Togo passera forcément par la réussite du dialogue qui se profile à l’horizon. Et le G500-16 n’entend pas être en retrait.
« Notre souhait est que ce dialogue aboutisse à des solutions concrètes. Et s’il y a des blocages par moment, que nous soyons présents pour rappeler aux protagonistes leurs engagements », soulignent les premiers responsables du G500-16. Ce regroupement, de par les compétences qui le composent, entend influencer les acteurs politiques dans le sens de l’intérêt général.
« Nous nous sommes rendus compte que les problèmes de notre pays sont plus d’ordre économique et social que politique. Nous sommes des organisations œuvrant dans le développement et nous connaissons mieux les vrais besoins de la population. Nous ne pouvons que nous battre pour mettre un terme à cette crise afin de nous consacrer véritablement au bien-être des populations », précise de son côté Pascal Agbové, directeur exécutif de l’ONG IJD (Initiatives des Jeunes pour Développement).
Le G500-16 invite donc les acteurs politiques à tirer des leçons des échecs des dialogues précédents en vue d’un aboutissement heureux du prochain et dispose d’ores et déjà d’une feuille de route contenant des propositions concrètes pouvant favoriser le bon aboutissement des discussions. Il n’attend plus que d’être invité aux discussions pour les mettre en avant.