(Société Civile Média) – Pas de confinement, ni de couvre-feu ou de port de masque obligatoire. Pour lutter contre la propagation du coronavirus, le président tanzanien, John Magufuli, a décidé de faire à sa manière : s’en remettre à Dieu.
« C’est l’heure de consolider notre foi et de continuer à prier Dieu, plutôt que de dépendre de masques sur le visage », déclarait-il le mois dernier dans une église de la capitale politique tanzanienne, Dodoma. « N’arrêtez pas d’aller dans les églises et les mosquées pour prier », avait-il ajouté alors que les appels à prendre des mesures plus strictes se font plus pressants. « Je suis sûr que c’est juste le vent qui tourne et que le virus disparaîtra comme d’autres avant lui ont disparu », le chef de l’Etat tanzanien.
Pour le président Magufuli, les Tanzaniens doivent continuer de travailler dur pour construire la nation car, estime-t-il, le coronavirus n’est pas et ne devrait pas être une raison pour arrêter le travail.
« Continuons de travailler dur pour construire notre nation. Le coronavirus n’est pas et ne devrait pas être une raison pour arrêter le travail. Les agriculteurs doivent mettre à profit les pluies actuelles, le secteur industriel doit continuer à produire et je ne vois pas les projets de développement s’arrêter », a-t-il déclaré. « En fait, le coronavirus ne devrait en aucun cas être une raison pour détruire notre économie », a martelé le président tanzanien.
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La Tanzanie, environ 60 millions d’habitants, compte à ce jour 254 cas confirmés dont 11 personnes guéries et 10 décès.
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